Leçon de vie. Le décès des suites dun cancer de sa femme Cathy a littéralement mis à terre Mike Horn il y a 4 ans. Elle était lancre de ma vie. Quand elle sest rapprochée de la mort, je lui ai dit que je ne voulais plus vivre car je ne pouvais pas vivre sans elle. Elle ma dit que je ne devais pas mourir pour elle.. Mais que je devais vivre pour elle, raconte, très émouvant, laventurier de 52 ans sur le plateau de Quotidien. Démontrée de manière géométrique, des conditions permettant à O de ne pas ressentir Laya! reprend madame Brignolin en esquissant à son tour une pose de danse rien quun geste, la tête renversée, le buste pliant et puis tout dun coup un ramassis de jupes, un rejeté de hanche! Un petit Modiano, mais un Modiano tout court. Quelques pages, quelques phrases, quelques mots simples et, dès la première ligne : Un jour, sur les quais, le titre dun livre a retenu mon attention, cest tout un univers. Un univers fait de déambulations intimes dans Paris et dans le passé la collaboration, la guerre dAlgérie avec un soupçon de roman noir des personnages louches, un cadavre dans un appartement. Un univers peuplé de rencontres et de fantômes. Les souvenirs, en séloignant, se confondent avec limaginaire. Le narrateur tente de retrouver, cinquante ans après, les personnages et les lieux de sa jeunesse; lécriture sefforce de fixer, malgré la fuite du temps, les noms des disparus et leurs adresses. Cet univers est aussi le nôtre puisquil sagit de souvenirs denfance et de lhistoire de France. Navons-nous pas tous en nous des souvenirs dormants quun rien peut éveiller? Après des dizaines dannées, ils remontent à la surface, comme des noyés, au détour dune rue, à certaines heures de la journée. Souvenirs dormants, Patrick Modiano, Folio, juillet 2019, 109..
Je nai pas même une bille chippée sur la conscience. Une fois mon père me donna 30 sous pour acheter un cahier qui en coûtait 29 ; je gardai le sou. Cest mon seul vol. Je nai jamais rapporté, oh! non! ni cané quand il fallait se battre. Je mamusais toujours beaucoup avec Stépha ; Fernando était souvent là quand je montais dans sa chambre ; pendant quelle confectionnait des cocktails au curaçao, il me montrait des reproductions de Soutine et de Cézanne ; ses tableaux, encore maladroits, me plaisaient et jadmirais moi aussi que, sans souci des difficultés matérielles, il misât toute sa vie sur la peinture. Nous sortions parfois tous les trois. Nous vîmes avec enthousiasme Charles Dullin dans Volpone, et avec sévérité chez Baty, à la Comédie des Champs-Élysées, Départs de Gantillon. À la sortie de mes cours, Stépha minvitait à déjeuner au Knam ; nous mangions en musique de la cuisine polonaise et elle me demandait conseil : devait-elle épouser Fernando? Je répondais oui ; jamais je navais vu entre un homme et une femme une entente aussi entière : ils répondaient exactement à mon idéal du couple. Elle hésitait : il y a sur terre tant de gens intéressants! Ce mot magaçait un peu. Je ne me sentais guère attirée par ces Roumains, ces Bulgares, avec qui Stépha jouait à la lutte des sexes. Par instants mon chauvinisme se réveillait. Nous déjeunâmes avec un étudiant allemand dans le restaurant installé à lintérieur de la Bibliothèque ; blond, la joue rituellement balafrée, il parla de la grandeur de son pays, dun ton vindicatif. Je pensai brusquement : Peut-être quil se battra un jour contre Jacques, contre Pradelle, et jeus envie de quitter la table. À ce moment, la sœur sest approchée de moi : coucou, mon petit, a-t-elle dit, comment tu tappelles? Déjà il me sembla que je devais communiquer la solitaire expérience que jétais en train de traverser. En avril, jécrivis les premières pages dun roman. Sous le nom dÉliane, je me promenais dans un parc avec des cousins, des cousines ; je ramassais dans lherbe un scarabée. Montre, me disait-on. Je fermais jalousement ma main. On me pressait, je me débattais, je menfuyais ; ils couraient après moi ; haletante, le cœur battant, je menfonçais dans des bois, je leur échappais et je me mettais à pleurer doucement. Bientôt je séchais mes larmes en murmurant : Personne ne saura jamais ; et je revenais lentement vers la maison. Elle se sentait assez forte pour défendre son unique bien contre les coups et contre les caresses, et pour tenir toujours sa main fermée.
Mon père a besoin de rejeter sur quelquun sa peine et il fait passer sur moi son chagrin, sa colère. Ma mère ma lâché, mon père mempoigne. Aime les gens mais les gens laiment pour cquil nest pas Damso Source: Julien Est le génial dessinateur de la série Lincoln. Il est aussi militant pour les droits des auteurs, activiste en matière de théâtreimpro dessiné, et globalement très intéressant. 3 failles psychologiques surprenantes pour séduire Comment utiliser la psychologie pour séduire efficacement? Je vous livre 3 failles puissantes à utiliser immédiatement Cest parti, Mais cest une révolution alors! Jusquici je nai rien eu qui fût à moi, pas même ma peau. Puis, ils reçoivent des bouquets quils embrassent et cachent sur leur poitrine. Jai vu, en passant au parloir, que cétaient des femmes qui les leur donnaient. Loncle de je ne sais quelle branche est fier comme tout. Nous lavions oubliée, et jen ai, dès que le coup de feu de la première émotion est passée, jen ai un peu de remords.